Tous les matins, Ali Akbar fait le tour de la criée pour vendre des journaux au passant du jour. Un moyen de “rendre les gens heureux” et qui lui vaudra la distinction de l’ordre du mérite de la part d’Emmanuel Macron. Reportage.
A 12 ans, il vendait déjà des journaux dans les rues du Pakistan, son pays natal. Aujourd’hui âgé de 73 ans, l’homme devenu le “personnage du quartier” apprécie encore ce contact avec la clientèle, si précieux.
Un métier qui “donne la joie”
Lorsqu’il débarque en France et qu’il continue le métier qu’il avait commencé au Pakistan, Ali Akbar envoie tout au pays, même son salaire, pour aider ses proches ! Outre son sourire qui dépasse ses joues et son humour virevoltant, pour les habitués du quartier sa présence est primordiale dans leur journée qui débute à la criée.
Avant, le marchand vendait son tas de journaux en seulement quelques minutes. Maintenant, “internet a tout changé” raconte Ali, il marche parfois quelques kilomètres sans vendre un seul “canard”…
Décoré de l’ordre du Mérite
Alors qu’Ali reçoit un courrier du président de la République dans sa boîte aux lettres, il croit au début à une blague de mauvais goût. Mais quand il appelle un ami à lui, ce dernier lui confirme qu’il va recevoir l’ordre du Mérite d’Emmanuel Macron.
“Le président a décidé de lui remettre l’ordre national du mérite et on est absolument content pour lui !” confie un riverain. C’est ce goût des autres qu’Ali transmet tout au long de ces distributions pouvant atteindre parfois 15 kilomètres à pied et en quelques heures.
Lire aussi : Yvard, de la guerre à la scène !
Tudi Corignet
Journaliste – rédacteur
Le 20/07/2025
En savoir plus sur Le Média Positif
Subscribe to get the latest posts sent to your email.