Dans Die My Love, l’actrice américaine Jennifer Lawrence apparaît à l’écran sans retouche, assumant pleinement sa cellulite. En refusant toute modification numérique, elle s’oppose aux standards esthétiques d’Hollywood.
« Non. C’est un cul. » À 35 ans, Jennifer Lawrence refuse catégoriquement que son corps soit retouché dans Die My Love. Devenue mère de deux enfants, elle témoigne d’une réelle libération : « Être enceinte m’a débarrassée de beaucoup d’angoisses liées à la vanité« , confie-t-elle. Lorsqu’on lui a proposé d’effacer sa cellulite en post-production, elle a répondu simplement : « Non. C’est un cul. » Ce choix audacieux reflète sa volonté de rester fidèle à elle-même : connue pour son humour et sa spontanéité, Jennifer Lawrence refuse de se plier aux standards irréalistes d’Hollywood.
Son film Die My Love raconte la descente aux enfers d’une femme en pleine dépression post-partum, alors qu’elle vit avec son conjoint et leur nouveau-né, isolés à la campagne. À travers ce portrait intimiste, le long-métrage explore les fragilités de la maternité et les tensions invisibles qui peuvent surgir dans la vie de famille.
Refusée après ses premiers castings
Mais derrière cette assurance à l’écran, Jennifer Lawrence n’a pas toujours été sous les projecteurs. Née à Louisville, dans le Kentucky, elle a grandi dans une ferme, entourée d’une mère infirmière et d’un père entrepreneur. Si elle se distingue très jeune par son énergie débordante et sa bonne humeur, elle souffre très tôt d’anxiété sociale qui la pousse souvent à se sentir en décalage avec les autres enfants.
À seulement 14 ans, ses parents l’accompagnent à New York pour tenter sa chance dans le cinéma. Malgré son énergie et son naturel, les portes restent fermées. Elle retourne alors dans le Kentucky, où elle reprend une vie plus ordinaire et passe du temps auprès de sa famille, notamment en aidant sa mère, avant que de nouvelles opportunités ne relancent finalement son parcours.
Mais un jour, Jennifer Lawrence décroche ses premiers rôles professionnels, notamment dans des séries télévisées et un téléfilm. Puis tout s’accélère : en 2010, elle est nommée aux Oscars pour sa performance remarquée dans Winter’s Bone. Deux ans plus tard, X-Men : First Class puis Hunger Games la propulsent au rang de star mondiale, faisant d’elle l’un des visages les plus incontournables de sa génération.
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Adèle Delechat, journaliste
Le 14/11/2025
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