Ewan, un jeune garçon atteint d’une maladie rare, réalise son rêve en vivant une journée inoubliable au Stade Brestois. Rencontre avec les joueurs, annonce des compositions et coup d’envoi : un moment magique pour lui redonner force et espoir.
Ewan, 8 ans, est un enfant pas comme les autres. Depuis six mois, il se bat courageusement contre une maladie qui l’éloigne parfois de ses amis et de l’école. Mais une chose le maintient debout : sa passion pour le Stade Brestois.
Ce dimanche 15 décembre, son rêve prend vie. Dans le mythique Stade Francis-Le Blé, sous les chants des supporters et les projecteurs, Ewan est au cœur de la scène. « Brest, c’est ma vie », confie-t-il, les yeux brillants, en tenant fermement son écharpe rouge et blanche.
« J’ai l’impression d’être un joueur »
Accompagné de ses parents, il découvre les coulisses de son club préféré : vestiaires, pelouse, joueurs. Mieux encore, il annonce la composition de l’équipe au micro officiel, avec une voix timide mais remplie d’émotion. Chaque prénom qu’il prononce est suivi par les applaudissements du public. Lorsqu’il termine, une clameur retentit : « Ewan ! Ewan ! ». Le garçon, bouleversé, lève timidement la main en signe de remerciement
La cerise sur le gâteau ? Donner le coup d’envoi fictif devant des milliers de spectateurs. Ewan court sur la pelouse, le ballon sous le pied, comme s’il jouait une finale. « J’ai l’impression d’être un joueur », raconte-t-il ensuite, les joues rouges d’excitation.
Quelques jours plus tard, Ewan est invité sur le plateau de Téléfoot. Toujours vêtu de ses couleurs fétiches, il partage son expérience avec un sourire contagieux. « Ce sont les meilleurs joueurs du monde pour moi », dit-il en évoquant les joueurs du Stade Brestois. Si sa maladie reste un combat quotidien, Ewan puise une force incroyable dans sa passion. « Quand je vais mal, je pense au foot, et ça me donne envie de me battre », explique-t-il. Pour lui, Brest n’est pas qu’un club, c’est une famille. Et cette journée au Francis-Le Blé restera pour toujours gravée dans sa mémoire.
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Claire VALENTIN
Le 24/12/2024