Ce mercredi 31 décembre, le Zimbabwe a franchi une étape historique en abolissant officiellement la peine de mort, marquant un tournant pour les droits humains dans le pays. Le président Emmerson Mnangagwa a promulgué une loi qui interdit désormais aux tribunaux de prononcer la peine capitale pour toute infraction. La nouvelle loi, publiée au Journal officiel, précise que les 59 condamnations existantes à la peine de mort sont annulées et commuées en peines d’emprisonnement.
Un moratoire sur les exécutions était en place depuis 2005, mais les tribunaux continuaient d’imposer la peine capitale pour des crimes graves comme le meurtre, la trahison ou le terrorisme, rendant cette condamnation essentiellement symbolique.
« C’est une lueur d’espoir pour le mouvement abolitionniste dans cette région, une étape majeure dans la quête collective mondiale visant à mettre fin à ce châtiment cruel, inhumain et dégradant. C’est un moment historique » cite l’ONG Amnesty International
Grâce à cette initiative, le Zimbabwe intègre le groupe des 24 nations d’Afrique subsaharienne ayant supprimé la peine capitale pour l’ensemble des infractions. Cette mesure représente une étape significative pour les droits humains en Afrique australe. Elle constitue également un signal fort dans une zone où la peine de mort demeure largement en vigueur, affirmant l’engagement du pays en faveur de politiques judiciaires axées sur la réhabilitation plutôt que sur la punition.
Ce pas historique montre qu’il est possible de mettre fin à cette pratique, même dans des contextes complexes. Une victoire pour les droits humains, et un espoir pour les détenus condamnés ailleurs dans le monde !
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Alice Schneider,
le 02/01/2025