Atteint de sclérose en plaques, Géraud Paillot a gravi le Mont-Saint-Michel grâce à un exosquelette ! 
Atteint de sclérose en plaques, Géraud Paillot a gravi le Mont-Saint-Michel grâce à un exosquelette ! 

Atteint de sclérose en plaques, Géraud Paillot a gravi le Mont-Saint-Michel grâce à un exosquelette ! 

À 34 ans, Géraud Paillot est diagnostiqué d’une sclérose en plaques. Cette maladie auto-immune affecte le système nerveux central et entraîne chez lui des troubles au niveau des jambes, de la concentration et de la mémoire. Malgré cela, Géraud se mobilise pour améliorer la vie des personnes malades, en réalisant des défis sportifs extrêmes. Retour sur son incroyable parcours.

En 2004, la vie de Géraud Paillot a basculé lorsque on lui annonce qu’il est atteint d’une sclérose en plaques. Après son diagnostic, le médecin affirme qu’il ne pourra plus jamais faire de sport. Son autonomie étant réduite, il finit même par quitter son travail : un véritable choc pour Géraud. Mais sa résilience et son énergie lui permettent de dépasser la maladie.

« La maladie m’occupe à mi-temps »

Le moral étant au plus bas, il remonte la pente après 13 années de combat grâce au sport ! En 2017, il fonde l’association AventureHustive. Celle-ci organise des événements sportifs et solidaires avec un seul objectif : le bien-être physique et mental. 

Dans un esprit collectif, la préparation mentale est nécessaire pour ces défis, en plus de l’instauration de routines rassurantes pour les personnes malades. La nage, le yoga, la méditation et l’auto-hypnose permettent notamment à Géraud de mieux gérer son stress lié à la maladie. 

Pour Géraud, ce sont les troubles de la concentration et de la mémoire qui lui sont les plus compliqués à gérer. Représentant 80% des types d’handicaps, l’association Hustive souhaite mettre en lumière les handicaps invisibles, souvent minimisés. 

5 semi-ironmans en 5 jours !

En août 2017, Géraud lance son premier défi : relier Paris à Marseille en kayak. Par ces exploits, il montre que l’on peut réaliser ses rêves tout en étant malade. 

Il est inarrêtable : 5 semi-ironmans en 5 jours, un biathlon avec son neurologue, une course à pied de 150 km en 24 heures en équipe. 20 ans après son diagnostic, le sportif prend sa revanche sur la maladie. Il participe aux championnats du monde de nage hivernale 2024 et décroche l’or. La nage en eaux froides lui permet de soulager ses douleurs. « L’eau était à 0°. Ils cassaient la glace le matin avant qu’on se baigne », se souvient-il. 

Géraud retrouve une certaine autonomie grâce à son exosquelette. Muni d’actionneurs au niveau des articulations, il peut faire ses courses et se balader en famille. 

© SEBASTIEN SALOM GOMIS

Le message d’espoir transmis par Géraud est grandement reconnu. Lors des Jeux de Paris 2024, il porte la flamme olympique, représentant les personnes malades et le monde associatif. 

Dimanche 31 août, le Breton a accompli son premier marathon jusqu’au sommet du Mont Saint-Michel. Une fois de plus, Géraud a prouvé que sa maladie ne l’empêche pas d’accomplir de grandes choses et que sa vie ne s’est pas arrêtée en 2004.

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Iris Dro

Journaliste rédactrice

Le 12/09/2025


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