Véritable outil d’aide et de partage, l’association “le bus des femmes” cherche aussi à attirer l’attention du gouvernement sur les conséquences de la pénalisation des clients des travailleuses du sexe. Thérésa, membre de l’association et ancienne prostituée, nous a ouvert ses portes.
Créé dans les années 1990 par des prostituées, l’association “le bus des femmes” a vu le jour à une époque où le sida faisait rage. Associé à divers professionnels, le bus permet un accès aux soins, aux droits ou encore aux éventuels changements de trajectoire.
Thérésa, sud-africaine d’origine, travaille depuis plus de sept ans dans l’association. L’ancienne prostituée se félicite des actions du bus dans toute l’île de France.
Une circulation jour et nuit dans Paris
Thérésa exprime son sourire et sa fierté de participer aux maraudes qu’effectue l’association, “Nous avons toujours une solution pour elles” s’exclame-t-elle. En une maraude de 4 heures, l’association aide environ 70 personnes par des soins psychologiques, sociaux ou encore des dépistages.
Outre les sourires et la bonne humeur de toutes, le bus distribue des préservatifs, des kits hygiéniques ainsi qu’à boire et à manger.
Un bus qui facilite leur vie
Avec la crise du covid en 2020, l’extrême précarité a été fortement précipitée. Le bus des femmes a élargi ses actions de santé communautaire aux enjeux de prévention. Néanmoins, Thérésa et son équipe constatent une évolution de la protection ainsi que la prise de conscience sociétale.
Le bus des femmes circule jour et nuit du lundi au vendredi sur de nombreux sites de prostitution à Paris et en Région Parisienne.
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Tudi Corignet, journaliste
Le 24/06/2025
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