Il aura suffi de quelques notes de musique pour changer le cours de ce match aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Le 9 août 2024, au pied de la tour Eiffel, dans l’arène éphémère des Jeux Olympiques de Paris, un silence inattendu s’est invité dans le vacarme des Jeux. Sur le terrain, le Canada et le Brésil se disputent l’or d’un match tendu, à la hauteur de l’enjeu. Le sable brûle, mais ce sont les regards qui s’enflamment entre les joueuses de cette finale olympique de beach-volley. Lorsque Wilkerson, la Canadienne, célèbre un point avec un peu trop d’enthousiasme, la tension explose. Ana Patricia, du camp brésilien, réagit. L’arbitre s’interpose, les esprits s’échauffent, les cartons pleuvent. En tribune, le public retient son souffle. Le sport, tout à coup, semble céder place à la confrontation.
Quand la musique apaise le jeu !
Et puis, dans les haut-parleurs, une chanson résonne. Imagine, de John Lennon.
Les premières notes apaisent les visages, les joueuses échangent des sourires. Le public, dans une communion inattendue, reprend en chœur les paroles emblématiques : « Imagine all the people, living life in peace… ». Une chanson née en temps de guerre, est diffusée ce soir-là comme un souffle de paix. Après un dernier set, ce sont finalement les Brésiliennes qui s’imposent décrochant la médaille d’or. Les Canadiennes, malgré leur défaite, entrent dans l’histoire en devenant les premières joueuses de leur pays à monter sur un podium olympique de beach-volley.
Mais ce que l’histoire retiendra, c’est que c’est sur un refrain vieux de cinquante ans, que la paix a marqué un point décisif ce soir-là. Et c’est peut-être ça, l’esprit olympique. Non pas seulement gagner, mais se rappeler, ensemble, pourquoi on joue.
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Juliette Delétoile,
Journaliste-rédactrice.
11/08/2025
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