Aujourd’hui, plusieurs espèces d’animaux sont menacées de disparaître dans le monde. Mais cette année, quelques-uns d’entre eux ont donné des signes positifs. Le média positif revient sur cinq de ces espèces qui connaissent des avancées encourageantes.
Des milliers d’espèces d’animaux sont menacées de disparition. Mais cette année, certaines espèces ont montré des signes encourageants. Retour sur les cinq espèces menacées qui ont marqué l’année 2025 !
Le rhinocéros blanc
En novembre dernier, un bébé rhinocéros blanc est né au zoo de Valence, dans l’Est de l’Espagne. Sa naissance intervient dans le cadre du Programme européen pour les espèces en danger visant à assurer la survie de ces animaux menacés. Une naissance importante pour la survie de cette espèce qui est « très menacée ». En effet, depuis l’ouverture de ce zoo il y a 18 ans, c’est la première fois qu’un rhinocéros blanc naît au sein de ce parc animalier.
Le castor d’Europe
Le prochain animal avait disparu depuis 125 ans. Le castor d’Europe a fait son retour cette année dans une rivière en Bourgogne. Chassé pour sa fourrure, il revient en France depuis la Belgique. Et, c’est une très bonne nouvelle pour la biodiversité. En effet, c’est une espèce ingénieure qui restaure les écosystèmes. Ainsi, le castor est capable de construire des barrages qui ralentissent l’eau, qui réduisent les risques d’inondations et qui améliorent la qualité de l’eau. Mais cette espèce crée aussi des mares, zones humides, méandres et marécages qui luttent contre la sécheresse.
La Tortue verte
Cette année, il y a aussi eu une autre victoire : celle de la Tortue verte. Cette dernière est officiellement passée de la catégorie « En danger » à « Préoccupation mineure », selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Une décision qui s’appuie sur des données récentes qui montrent une hausse d’environ 28% de la population globale depuis 50 ans.
Le retour de la Tortue verte a été possible grâce à plusieurs actions. D’abord, la protection des plages de ponte pour protéger les femelles et les œufs. Ensuite, la réduction des captures accidentelles via des dispositifs de pêche adaptés, pour diminuer les prises dans les filets. Et enfin, la lutte contre le braconnage, le commerce illégal ainsi que le prélèvement d’œufs ou de tortues.
Ce reclassement est considéré comme l’un des succès récents les plus marquants de la conservation marine. En effet, il montre que grâce aux efforts constants et coordonnés, des espèces très menacées peuvent revenir.
Les oiseaux insectivores
La nature reprend ses droits, plus précisément en France. Depuis l’interdiction des néonicotinoïdes en 2018, notre pays observe les premiers signes de retour des oiseaux insectivores. Une étude réalisée en 2022 a montré une augmentation de 2 à 3% des populations d’espèces comme le merle noir ou le pinson des arbres.
Ces oiseaux, qui dépendent des insectes pour se nourrir eux et leurs bébés, étaient fortement touchés par ces pesticides, malheureusement très répandus. Les chercheurs indiquent que cette hausse prouve que l’interdiction des néonicotinoïdes est une mesure de conservation efficace. D’autres pays européens pourraient connaître la même tendance.
Le pygargue à queue blanche
Le pygargue à queue blanche, disparu de France au 20ème siècle, fait son grand retour grâce à la protection de ses habitats et à l’arrêt de certains pesticides comme le DDT. Depuis les années 2000, plusieurs couples ont réapparu en Europe : Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Écosse, Irlande et France. Dans l’Hexagone, les premiers nids ont été observés en 2022, et la population continue de croître.
L’espèce est désormais classée “Least Concern” par l’UICN, ce qui signifie qu’elle n’est plus en danger d’extinction. Son retour est un symbole positif pour la biodiversité, montrant que les efforts de conservation et la protection des zones humides peuvent permettre à la nature de se rétablir.
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Clément Bassot
Journaliste – Rédacteur
Le 2/12/2025
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