Interdiction du broyage des poussins : la France sort de sa coquille !
Interdiction du broyage des poussins : la France sort de sa coquille !

Interdiction du broyage des poussins : la France sort de sa coquille !

La France est le deuxième pays de l’Union Européenne, après l’Allemagne, à interdire le broyage des poussins ! Le Ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, a annoncé que le Conseil d’État serait saisi d’un projet de décret à la fin de l’été pour imposer la mesure dès le 1er janvier 2022. Ce dernier affirme que « tous les couvoirs de poules devront avoir installé ou avoir commandé des machines permettant de détecter le sexe des poussins en incubation dans l’œuf, avant éclosion ». 

« Nous sommes en train d’initier un consensus pour embarquer toute l’Europe vers la fin du broyage des poussins mâles, plusieurs pays ont déjà apporté leur soutien pour avancer rapidement ».

L’arrivée de ces machines dernier cri devrait permettre de ne plus avoir à éliminer 50 millions de poussins mâles juste après leur naissance. La technique qui sera utilisée par les machines marchera par « spectrophotométrie ». Le principe est simple : il vise à analyser les premières couleurs des plumes à l’aide d’une lumière passée sous l’œuf afin de déterminer si elles appartiennent à un mâle ou à une femelle. En effet, le mâle a les plumes blanches ou jaunes tandis que la femelle a des plumes de couleur brune. Ces machines seront subventionnées par l’Etat, à hauteur de 10 millions d’euros au total « dans la limite de 40% du montant de chaque investissement ». 

Le ministre de l’agriculture, Julien Denormandie, a ainsi affirmé, dans un élan d’optimisme, que »nous sommes en train d’initier un consensus pour embarquer toute l’Europe vers la fin du broyage des poussins mâles, plusieurs pays ont déjà apporté leur soutien pour avancer rapidement ».

Enfin, puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le ministre de l’Agriculture a également annoncé la fin de la castration à vif des porcelets ! Un texte réglementaire a déjà été ratifié pour stopper cette pratique dès le 1 janvier 2022, consistant à obtenir plus de gras et à éviter l’odeur désagréable émise par la chair d’une partie des cochons mâles au moment de leur cuisson. 

Deux petits pas juridiques donc, mais un grand pas pour l’agriculture et la cause animale !

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