Julien Granel : « On a fait plus de 400 dates avec mon équipe, c’est une vraie famille »
Julien Granel : « On a fait plus de 400 dates avec mon équipe, c’est une vraie famille »

Julien Granel : « On a fait plus de 400 dates avec mon équipe, c’est une vraie famille »

Après une tournée de plus de 20 festivals cet été, on a rencontré Julien Granel au Delta Festival de Marseille !

Originaire des Landes, Julien Granel est passionné de musique dès son plus jeune âge. Il compte aujourd’hui un EP et un album à sa discographie, dans un univers musical qui oscille entre électro et pop, avec des touches de funk. Il n’a qu’un seul objectif : faire danser, bouger et groover avec son public. 

A l’occasion du Delta Festival à Marseille, nous l’avons rencontré !

Tu fais beaucoup de festivals, qu’est-ce qui te donne toujours autant envie de monter sur scène ?

Je fais énormément de festivals, parce que c’est ma partie préférée des tournées. Je trouve que les festivals c’est le dernier endroit du monde où c’est un monde parfait. Personne ne se connaît, tout le monde vient, danse ensemble, et vit un moment unique. Il y a un truc fédérateur qui me fascine et que j’adore. 

Comment tu vis ta communion avec le public sur chaque festival ?

La communion avec le public elle est folle. Ça me bouleverse à chaque date. C’est ce qui fait que j’arrive à faire autant de dates et à tenir ce rythme de tournée. C’est la plus belle des choses. Tu commences à faire de la musique tout seul chez toi, tu parles de trucs de ta vie, et puis ça commence à résonner chez des gens. 

Aujourd’hui quand je croise des gens dans la rue, souvent ils m’ont déjà vu en festival. Je trouve ça trop fort parce qu’ils me disent qu’ils étaient là à une date spécifique. J’ai toujours un souvenir d’une anecdote de ce jour-là : c’est comme si on avait passé un moment ensemble. C’est incroyable de pouvoir partager autant de choses avec autant de monde.

Est-ce que tu peux raconter ta première scène ? 

Ma toute première scène, j’avais 14 ans, c’était sur une petite plage du sud-ouest, dans les Landes. Il y avait une compétition de surf, moi je jouais à la fin avec mes potes, mon premier groupe. C’était dans une petite cabane qui vend des glaces. Ça m’a directement fait un effet de voir mes potes autour, de sentir l’énergie collective. Je crois que ce qui m’a le plus plu c’est de voir comment, avec la musique, tu peux soudainement avoir une euphorie collective, à la fois puissante et incontrôlable.

Est-ce que t’as un souvenir marquant avec un fan ?

La première fois que j’ai joué à Montréal, ça a été un vrai choc de rencontrer les gens qui m’écoutaient là-bas. C’était la première fois que je traversais l’océan. 

Je ne m’attendais pas du tout à ce que les gens connaissent ma musique, et à chanter les paroles. Au premier rang, il y avait un gars qui avait la même coupe que moi, avec les cheveux colorés. Je l’ai nommé directeur du fan club international (rires). Je suis revenu ensuite et on a fait une tournée à Toronto, Québec, Montréal, en salle cette fois-ci. C’était fou.

Tu te souviens du Delta Festival l’an dernier ?

Je m’en rappelle très bien ! (rires) Je viens d’arriver dans les loges, j’ai eu une petite relance traumatique, j’imaginais tout sous l’eau

L’année dernière, il faisait très beau quand je suis arrivé, puis soudainement il s’est mis à avoir des rafales de pluie impressionnantes. J’avais de l’eau jusqu’aux mollets. On était vraiment bloqués, l’eau entrait dans les loges. On a donc dû évacuer le site, inondé.

À priori, cette année ça ne devrait pas se passer à nouveau. Donc est-ce que ce n’est pas une revanche par rapport à l’an dernier ?

Franchement, rire. On est en tournée depuis tellement longtemps avec cette équipe… On a fait plus de 400 dates pour certains membres, c’est une vraie famille. Ce qui est cool, c’est qu’on arrive avec un set pensé pour les festivals et pour la fête. C’est hyper agréable, tout le monde est content qu’on soit là. On essaie donc de se mettre dans cette dynamique à chaque fois : rire, se faire des blagues, se mettre dans l’énergie. 

Je touche du bois, ça ne se passera pas. 

C’est une revanche, mais je suis trop content. L’année dernière, ça a été annulé à la dernière minute. J’avais reçu plein de messages qui me disaient : « J’ai fais 3 heures de route, je suis dégoûté, j’arrive de loin ». Je me suis dit qu’on ne pouvait pas les laisser comme ça. J’ai mis une story sur Instagram, en disant : « appel à tous les clubs et bars de Marseille avec des platines : je vous fais des DJ sets gratuits toute la nuit ». J’ai donc joué dans plusieurs endroits toute la nuit jusqu’à aller à l’After officiel du festival, dans un club. 

C’est de là qu’est venue l’idée, avec le festival, de recommencer cette année. Cette fois, le festival a bien lieu, je vais jouer sur le Main Stage, et ensuite je balancerai les adresses sur Instagram et on partira pour une nuit de folie. On va mixer toute la nuit à Marseille ! (rires)

Est-ce que tu as une habitude avant de monter sur scène avec ton équipe ou seul ?

Lire aussi : Cette championne olympique de handball revient sur le terrain 5 jours après sa chimiothérapie !

Journaliste interview : Gaspard Lasmartres

Journaliste rédactrice : Iris Dro

04/09/2025


En savoir plus sur Le Média Positif

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.