Les députés de l’Assemblée nationale ont approuvé, lundi 10 mars 2025, une proposition de loi visant à mieux reconnaître les missions des infirmiers. Parmi les mesures phares : la création d’une « consultation infirmière » et l’élargissement de leurs possibilités de prescrire.
Attendue depuis près de deux ans par la profession, la proposition de loi visant à rénover le métier d’infirmier a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale. Examiné en première lecture, ce lundi 10 mars 2025, ce texte vise à inscrire dans la loi une refonte du métier pour les 640 000 infirmiers.
Face à la désertification médicale, ces professionnels ont progressivement vu leurs missions s’élargir, avec de nouvelles compétences comme la vaccination, l’établissement de certificats de décès ou encore le suivi des patients atteints de maladies chroniques pour les infirmiers en pratique avancée.
L’article 1er de la proposition de loi redéfinit la profession d’infirmier autour de cinq « missions socles » : la réalisation de soins infirmiers « curatifs, palliatifs, relationnels et destinés à la surveillance clinique » ; le suivi du parcours de santé des patients et leur « orientation » ; « la prévention », incluant dépistage et éducation thérapeutique ; « la participation à la formation » des pairs ; et la recherche.
Cette réforme ambitionne également de faciliter l’accès aux soins et de lutter contre les déserts médicaux. Si certains redoutent qu’elle ne serve qu’à compenser le manque de médecins, elle ne vise pas à empiéter sur leurs compétences, mais à renforcer la complémentarité entre professionnels de santé, comme l’a souligné la rapporteure et députée du Maine-et-Loire, Nicole Dubré-Chirat (Renaissance).
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Claire VALENTIN
Le 11/03/2025
wow
oui, c’est genial!
je suis infirmière
e
c’est génial