Melissa Jefferson-Wooden : la sprinteuse qui a sauvé son père avant de conquérir les podiums
Melissa Jefferson-Wooden : la sprinteuse qui a sauvé son père avant de conquérir les podiums

Melissa Jefferson-Wooden : la sprinteuse qui a sauvé son père avant de conquérir les podiums

Aux championnats du monde d’athlétisme à Tokyo, Melissa Jefferson-Wooden a marqué l’histoire. Sacrée sur 100 mètres, puis sur 200 mètres, avant de décrocher un troisième titre avec le relais 4×100 mètres, l’Américaine est devenue une icône du sprint. Mais bien avant d’entrer dans la légende sur la piste, elle avait déjà accompli un exploit bien plus intime : sauver la vie de son père.

Née en 2001, Melissa Jefferson grandit à Georgetown, dans une petite ville de Caroline du Sud. Elle est très proche de sa famille, qui célèbre chacune de ses victoires. 

Mais en 2017, une nouvelle tragique vient bouleverser les Jefferson. Le père, Melvin, est diagnostiqué d’un syndrome grave, susceptible d’entraîner une leucémie. Le verdict est terrible : sans greffe de moelle osseuse, ses jours sont comptés. 

Le match parfait

Les médecins cherchent alors un donneur…en vain. Jusqu’à découvrir que la seule compatible est sa fille : Melissa. Sans aucune hésitation, elle accepte et procède à l’opération. Un décision qui s’impose à elle comme une évidence, confiant : « Je ne l’ai pas fait seulement parce que c’était mon père (…) Si j’ai l’occasion d’aider quelqu’un, je le fais. »

Sauvé, Melvin peut désormais assister à l’ascension fulgurante de sa fille. D’abord médaillée aux Jeux de Paris, Melissa entre définitivement dans l’histoire à Tokyo : championne du 100 m, du 200 m et du relais 4×100 m, elle devient la femme la plus rapide de la planète.

La nouvelle idole de Georgetown

Une star mondiale qui fait surtout la fierté de sa ville natale. À son retour des Jeux de Paris, l’athlète doublement médaillée a profité d’une grande parade pour célébrer l’enfant du pays. Désormais, chaque 12 octobre, à Georgetown, on célèbre désormais le “Melissa Jefferson Day”. Un bel hommage à celle qui reconnaît à sa petite ville le mérite de lui avoir forgé cette mentalité «d’outsider ».

Lire aussi : Owen Cooper : « j’aimerais pouvoir la voir comme un fan, pas avec mes yeux à mois »

Luce Brach, Journaliste-rédactrice

Le 23/09/2025


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