La notice rouge visant Paul Watson a été officiellement levée par Interpol ce mardi 22 juillet. Suspendue une première fois en avril 2025, cette mesure est désormais confirmée. Les 196 pays membres ne sont plus tenus de coopérer à une éventuelle arrestation.
Défenseur emblématique des océans et fondateur de l’ONG Sea Shepherd, Paul Watson voit enfin la notice rouge qui le visait être officiellement levée par Interpol. Cette décision met fin à une procédure judiciaire internationale entamée il y a plus d’une décennie, qui permettait aux autorités des 196 pays membres de localiser et d’arrêter Paul Watson sur la base d’une demande d’extradition émise par le Japon.
Une libération en décembre 2024
Ce dernier reprochait à l’activiste d’avoir entravé les opérations de chasse à la baleine dans les eaux antarctiques, ce qui avait conduit à son arrestation au Groenland en 2024, où il a passé cinq mois en détention provisoire. L’extradition vers le Japon, initialement envisagée, n’a finalement jamais eu lieu, grâce notamment à une forte mobilisation internationale et au soutien décisif de la France.
Le rôle de la France dans cette affaire a été déterminant. Plusieurs personnalités publiques, associations écologistes et représentants politiques français ont pris position pour défendre Paul Watson, dénonçant ce qu’ils considéraient comme une criminalisation de l’activisme environnemental.
La mobilisation a contribué à faire pression sur les autorités, afin d’empêcher l’extradition vers le Japon, où les conditions juridiques et la sévérité des sanctions encourues posaient problème. La libération de Paul Watson en décembre 2024 a ainsi marqué un moment fort dans la reconnaissance de la légitimité de ses actions pour la sauvegarde des océans.
Le mandat d’arrêt japonais demeure actif
Avec la levée officielle de la notice rouge, Paul Watson ne peut plus être arrêté sur la base de cette demande internationale, ce qui constitue une victoire majeure pour lui personnellement mais aussi pour la cause environnementale dans son ensemble.
Cependant, cette décision ne signifie pas la fin totale des risques judiciaires, car la menace d’une arrestation reste présente si un autre pays décidait de réactiver des procédures à son encontre. Le mandat d’arrêt japonais demeure actif. Malgré cette incertitude, cette avancée est perçue comme un signal fort en faveur de la protection des militants écologistes.
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Claire VALENTIN
Journaliste rédactrice
Le 23/07/2025
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