Mike Horn, aventurier hors norme, s’est construit en repoussant les frontières du possible. De l’Afrique du Sud à l’Antarctique, il a fait de l’exploration son mode de vie. Aujourd’hui, à 59 ans, l’infatigable voyageur repart pour une ultime expédition, porté par la volonté d’alerter sur la crise écologique.
Quand il a tout perdu, il lui restait la positivité. Mike Horn incarne aujourd’hui l’audace, la résilience et la liberté. Une vie marquée par les épreuves mais guidée par un feu intérieur inébranlable.
Né en 1966 à Johannesburg, il grandit dans une famille où le sport est une seconde nature. Très tôt, son père, ancien joueur de rugby des Springboks, lui transmet la passion de l’effort et du dépassement de soi.
À 18 ans, il quitte le foyer pour faire son service militaire, où il apprend la perte de son père. Cette terrible nouvelle, il décide de la surmonter. Il explique : “J’ai tout perdu dans la vie. On pense que tout le monde est contre nous. La nature est contre nous, les gens sont contre nous… Mais non ! Quand tu commences à voir un peu de lumière au fond du tunnel, c’est là que, ce feu à l’intérieur de toi, brille plus fort. Quand tu crois en tes capacités, tu es capable de changer le parcours de ta vie.”
Par la suite Mike prend une décision radicale : tout quitter. Il embarque pour la Suisse, un des rares pays accessibles aux Sud-Africains sans visa. Il ne parle pas la langue, n’a aucun contact sur place. Mais il y trouve très vite sa voie : le contact avec la nature, l’aventure, l’inconnu. D’abord moniteur de ski, puis guide de rafting, il tombe amoureux de la montagne et de Cathy, une infirmière néo-zélandaise. Mike Horn devient alors ce qu’il était peut-être déjà : un explorateur de l’extrême.
L’exploration comme mode de vie
Mike Horn ne voyage pas. Il traverse, il défie. En 1997, il descend le fleuve Amazone en hydrospeed, du Pérou au Brésil. En 1999, il fait le tour du monde sur l’équateur, à pied, à vélo, en bateau. Puis autour du cercle polaire arctique en 808 jours, une odyssée de glace et de solitude.
En 2006, il marque l’Histoire en atteignant le pôle Nord en hiver avec Børge Ousland, dans une nuit totale et à -50 °C. Il traverse aussi l’Antarctique sans assistance, escalade les sommets de l’Himalaya, explore les fonds de l’Amazonie.
Au-delà de ses exploits, Mike s’engage : avec son voilier Pangaea, il parcourt le monde pendant quatre ans pour former plus de 100 jeunes explorateurs aux défis écologiques de demain.
Une vie inspirante et pleine de résilience
Aujourd’hui, il n’a rien perdu de sa fougue. À 59 ans, il entame sa dernière grande expédition : What’s Left. Quatre ans pour retourner sur les lieux emblématiques de sa vie, témoigner de l’impact du changement climatique et transmettre, encore et toujours, cette soif d’aventure.
Son histoire et sa vie d’explorateur, Mike Horn la raconte dans le nouveau podcast du média positif : L’Heure Positive. Une fois par semaine, Léonard rencontre et discute avec une personnalité à qui les abonnés peuvent poser une question sur sa carrière et sa vie. Pour voir l’épisode 1 de l’Heure Positive avec Mike Horne, cliquez ici.
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Juliette Deletoile, journaliste-rédactrice
Le 13/06/2025
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