Un essai clinique en Australie a montré des résultats prometteurs. Il a révélé qu’un test sanguin pouvait diagnostiquer l’endométriose avec une précision de 99,7 %.
L’endométriose est une maladie gynécologique inflammatoire et chronique qui touche environ 10 % des femmes. Après le succès d’un essai clinique, l’élaboration du premier test sanguin capable de diagnostiquer cette pathologie semble désormais à portée de main.
Proteomics International, une entreprise australienne spécialisée dans les technologies médicales, a récemment annoncé une avancée majeure : le test sanguin PromarkerEndo. Ce test pourrait devenir le premier du genre et pourrait être disponible dès le premier semestre de l’année. Longtemps ignorée et parfois extrêmement invalidante, l’endométriose se caractérise par la présence de tissu similaire à la muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine.
Une précision de 99,7 %
Le test a démontré une précision de 99,7 % pour différencier les formes graves d’endométriose des symptômes similaires chez les patientes. Même dans les stades précoces de la maladie, où la détection des marqueurs sanguins reste plus complexe, la précision du test a dépassé les 85 %.
L’endométriose, une maladie inflammatoire fréquente, survient lorsque des tissus similaires à la muqueuse utérine se développent en dehors de l’utérus, formant des lésions parfois difficiles à diagnostiquer. Actuellement, la seule manière de poser un diagnostic est par chirurgie invasive, la laparoscopie. Avec ce test sanguin, Proteomics International espère offrir une alternative non invasive.
Bien que la fiabilité du test soit remarquable, l’Administration australienne des produits thérapeutiques (TGA) doit encore l’approuver. Cependant, certains chercheurs estiment qu’un biomarqueur fiable pour l’endométriose pourrait bientôt devenir une réalité.
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Claire VALENTIN
Le 20/01/2025