Cet Américain s’est laissé mordre 200 fois par des serpents ! 
Cet Américain s’est laissé mordre 200 fois par des serpents ! 

Cet Américain s’est laissé mordre 200 fois par des serpents ! 

Tim Friede a décidé de tester les limites du corps humain en s’injectant du venin provenant de certains des serpents les plus dangereux au monde. Son objectif : de développer une immunité unique et travailler sur un potentiel vaccin.

L’initiative de cet Américain a attiré l’attention de chercheurs du monde entier. Certains ont porté le projet d’analyser son sang. Leur étude a permis de travailler sur un remède inédit ouvrant la voie à un traitement potentiel contre les morsures de serpent. Les premiers résultats observés, ont été publiés le vendredi 2 mai dans la revue scientifique Cell.

Originaire du Wisconsin, aux États-Unis, Tim Friede est un passionné d’herpétologie et de défis extrêmes. Ce dernier a consacré près de deux décennies à une mission : développer une immunité contre les venins de serpents. Il a volontairement subi plus de 200 morsures et s’est injecté plus de 800 doses de venin dilué provenant de 16 espèces parmi les plus dangereuses au monde, notamment des cobras, des mambas et des taipans.

Son objectif était de stimuler son système immunitaire pour produire des anticorps capables de neutraliser les toxines mortelles, issues du venin des serpents. Malgré les risques considérables, y compris des hospitalisations en soins intensifs et des épisodes dans le coma, Friede a persévéré, motivé par le désir de contribuer à la science et de sauver des vies.

Une avancée scientifique majeure !

Les efforts de Friede ont attiré l’attention de chercheurs de l’université Columbia, dirigés par l’immunologue Peter Kwong, et de la société de biotechnologie Centivax, fondée par Jacob Glanville. En analysant un échantillon de 40 millilitres de son sang, les scientifiques ont identifié deux anticorps capables de neutraliser le venin de nombreuses espèces de serpents.

Bien que les contributions de Friede soient saluées, les scientifiques soulignent que ses méthodes sont extrêmement dangereuses et ne doivent en aucun cas être reproduites. « Nous avons désormais toutes les molécules nécessaires, personne d’autre n’a besoin de faire ce que Tim a fait », a déclaré Jacob Glanville. 

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Pauline Nigro

06/06/2025


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