Les P’tits Kipik : l’association qui vient en aide aux hérissons
Les P’tits Kipik : l’association qui vient en aide aux hérissons

Les P’tits Kipik : l’association qui vient en aide aux hérissons

À Orsay, en région parisienne, se trouve un centre de soins pas comme les autres ! À l’association Les P’tits Kipik, les hérissons blessés sont soignés avant d’être relâchés dans leur milieu naturel.

« C’est l’histoire d’un hasard et d’un coup de foudre« . Il y a une quinzaine d’années, Sara, fondatrice du centre de soins des P’tits Kipik, et son mari, trouvent un petit hérisson dans leur jardin. Le couple se met en tête de tout faire pour le sauver, et décide de le déposer au centre vétérinaire de Maison-Alfort. Mais Sara était loin de se douter que c’était le début d’une grande aventure. Fascinés par cet animal, elle et son mari décident de se former aux soins des hérissons avant d’ouvrir à leur tour leur propre lieu dédié à ces petits mammifères en 2018. Un lieu où tous les hérissons blessés peuvent être déposés. Et la demande est forte : presque toutes les 10 minutes, le téléphone de Sara sonne pour une nouvelle demande d’accueil !

Des animaux impactés par le changement climatique

Le centre de soins fonctionne uniquement grâce aux dons et au bénévolat du couple. « Mon mari et moi, nous sommes en activité, les hérissons, c’est notre deuxième journée après le travail« , précise la fondatrice. En attendant de pouvoir retrouver la liberté, chaque animal a son propre enclos et se voit attribuer un nom. Une fois soignés, les animaux sont ensuite déposés au plus près de là où ils ont été trouvés. Outre les accidents causés par des chiens ou des actions humaines, les hérissons sont également impactés par le réchauffement climatique. Perturbés par des fortes températures très tôt dans l’année, des nombreux petits naissent bien avant l’heure. S’ils ne sont pas trouvés à temps, ils risquent alors de ne pas supporter la fin de l’hiver.

Aujourd’hui, grâce au dévouement de l’association des P’tits Kipik, de nombreux hérissons ont pu être sauvés. Deux antennes supplémentaires ont également été ouvertes afin de pouvoir en accueillir davantage. Une excellente nouvelle pour cette espèce encore souvent méconnue !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.