Ce dimanche, les pontons des Sables-d’Olonne ont été le théâtre d’un événement sportif majeur : le départ du Vendée Globe, l’une des plus grandes course de bateau au monde ! Parmi les 40 skippers qui se sont élancés dans cette épopée sans escale ni assistance, nous avons eu la chance de rencontrer Tanguy Le Turquais, un marin passionné et engagé, prêt à défier les océans sur son Imoca.
Pour lui, participer au Vendée Globe est l’aboutissement d’un rêve d’enfant, un défi qu’il s’apprête à relever avec autant d’excitation que de concentration, tant il est conscient de la difficulté que représente cette course. « Le Vendée Globe ? C’est un rêve que je n’explique pas trop ». Il s’apprête à passer 90 jours en mer, seul à bord de son bateau.
Un navigateur engagé
En parallèle de la navigation, Tanguy est engagé en tant que parrain de l’association Lazare. Cette association crée des collocations entre des jeunes actifs et des personnes sans-abris, de manière à entamer un processus de réinsertion pour ces personnes dans la rue. Lazare, c’est également le nom que Tanguy a donné à son bateau afin de donner de la visibilité à cette association qui lui est chère. « Ça va contribuer à faire connaitre cette association et faire changer le regard sur les personnes qui vivent dans la rue ».
À l’occasion du Vendée Globe 2024, Lazare a un stand dans le village de la course, sur lequel les « colocs » ayant bénéficié de l’aide de l’association racontent leur histoire. Nous avons ainsi rencontré Philippe, 67 ans, colocataire Lazare depuis 2 ans et demi. Philippe raconte avoir vécu de beaux moments au sein de l’association, en constatant l’amélioration de sa situation, mais également celle de ses colocataires, ce qui crée une dynamique très positive.
Philippe comme de nombreux autres « colocs » de Lazare a eu la chance de rencontrer Tanguy et d’embarquer à bord de son Imoca aux couleurs rose de l’association. « Pour moi c’était une très très belle découverte puisque je n’avais jamais mis les pieds sur un bateau… Ça valait le coup d’être vécu au moins une fois ».
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Louis de Lambilly
12/11/2024