Le 21 septembre dernier, l’Institut Européen d’Écologie, fondé par l’universitaire Roger Klaine et le pharmacien botaniste humaniste Jean-Marie Pelt, a fêté ses 50 ans sur le parvis du centre des congrès Robert Schuman à Metz. Ce fut l’occasion de remettre en service l’Aquablier 2030, commandé par Metz Métropole à l’IEE.
Mais, qu’est-ce qu’un aquablier ? Et pourquoi 2030 ? Symbole du temps qui passe, l’aquablier n’est rien d’autre qu’un calendrier… à eau ! Réalisé pour accompagner la COP21 à l’automne 2015, il décompte le temps qui nous sépare encore de l’année 2030, fixée par l’Accord de Paris. En effet, c’est bel et bien pour cette date que les Nations unies se sont engagées à réduire les causes du dérèglement climatique et de la pauvreté en s’engageant dans le développement durable.
Réalisé par le designer messin Grégory Wagenheim, l’École Nationale d’Ingénieurs de Metz (ENIM) et Emit, sa construction robuste permet de le transporter facilement, partout où il sera nécessaire pour stimuler l’enthousiasme « vert ». Car c’est bien de cela dont il s’agit !
Bien plus qu’un simple calendrier, cet aquablier se veut aussi un moteur dans la prise de conscience individuelle. Il affiche, en lettres lumineuses, les noms des personnes qui s’engagent à faire un geste pour la planète, à titre individuel. Pour y figurer, il suffit de se prendre en selfie (avec ou sans l’Aquablier) et de l’envoyer sur le site Aquablier2030 et faire ainsi partie des citoyens décidés, comme le colibri de la fable, à faire « leur part ».
Réalisé pour accompagner la COP21 à l’automne 2015, il décompte le temps qui nous sépare encore de l’année 2030, fixée par l’Accord de Paris.
Mais l’action ne s’arrête pas là ! Comme indiqué sur le site dédié, en postant votre photo, vous interpelez également les autorités nationales et le Secrétariat Général des Nations Unies. Chaque millième selfie sera l’occasion d’un envoi du décompte à ces instances ! Gageons que d’ici 2030, ils seront légion !
Par Pascale E.
Publié le 18 octobre 2021